Revue Fario n°12 printemps 2013
Le chef de gare avait sonné sa cloche depuis des années et voilà bien longtemps que le train était en gare. Une salive brune répandait son encre d’un pigment peu dilué. Visqueuse, malodorante, la nuit s’écoulait au point qu’on l’eût dite crachée par le ciel en ce qu’il a d’aveugle, ou par la terre en ce qu’elle a d’abject, une bave craintive […]